Les Torontois reconnaissent la nécessité de changer les comportements pour améliorer la sécurité routière
La rage au volant dans la ville de Toronto continue de s’aggraver à un rythme sans précédent. Selon le sondage TrêveRoutière commandé par la RSA du Canada, plus de 85 % des usagers de la route de la région du Grand Toronto qui marchent ou font du vélo sont tous d’accord pour dire que c’est un problème grave.
Pour ce qui est de faire un effort pour changer les comportements afin d’améliorer ces conditions, seuls 4 % des Torontois ont exprimé le désir de changer leur comportement sur la route, même si ce dernier est une source de stress clairement identifiée qui conduit finalement à de l’anxiété et à de mauvaises décisions prises sur les routes.
Parmi les facteurs les plus susceptibles de motiver un changement, les personnes questionnées ont cité : des pénalités plus sévères pour un comportement dangereux qui se situent au premier rang avec 37 %, un système de récompense à la deuxième place avec 25 % et enfin le fait d’être témoin d'une collision à 22 %.
Quelques faits :
- 85 % des personnes qui marchent, font du vélo ou conduisent conviennent que la rage au volant est un problème sérieux (soit une augmentation de 2 % par rapport à 2018)
- 36 % des automobilistes, cyclistes et piétons estiment que la ville doit investir davantage dans l'éducation des automobilistes, des piétons et des cyclistes afin de rendre nos rues plus sûres
- 53 % des piétons (soit une augmentation de 3 % par rapport à 2018), 49 % des conducteurs et 40 % des cyclistes ne savent pas toujours quand les cyclistes ont la priorité.
- 51 % des cyclistes (soit une augmentation de 3 % par rapport à 2018), 20 % des conducteurs et 19 % des piétons ne se sentent toujours pas en sécurité dans les rues de la région du Grand Toronto. Encore plus révélateur chez les cyclistes âgés de 18 ans et plus, 57 % ne se sentent pas en sécurité (soit une augmentation de 9 % par rapport à 2018).
